Historique de la cryptographie
Voici les différents codes au cours de l’Histoire :
Le chiffre de César :
C’est la méthode de cryptographie la plus ancienne admise par l’Histoire. Cette méthode consiste en une substitution mono-alphabétique : chaque lettre est remplacée par une seule autre avec un certain décalage dans l’alphabet. César avait coutume d’utiliser un décalage de 3 lettres : A=D, B=E… Cette méthode possède deux défauts majeurs : il n’existe que 26 façons différentes de crypter le message et cette méthode est très vulnérable à l’analyse des fréquences (l’analyse des fréquences consiste, en connaissant la présence moyenne d’une lettre dans un texte (ex : 18 lettres E pour 100 lettres en français), à déduire chaque lettre selon sa fréquence d’apparition).
Enigma :
Cette méthode, simple et astucieuse, consiste à substituer une lettre par une autre; cette substitution change d’une lettre à une autre ; si A correspond à P la première fois qu’on la saisit, cette lettre peut ensuite correspondre à M, Q ou K ou a une autre lettre la fois suivante. Ce principe est possible grâce à un système de retors. Cette méthode a l’avantage d’être réversible. Le principal inconvénient est qu’on ne pourra jamais crypter A par A. Les allemands utilisaient cette méthode pendant la seconde guerre mondiale, mais les alliés ont réussi à voler la machine de cryptage et ainsi à casser le code.
Le chiffre Che : (utilisé par Che Guevara pour envoyer des messages à Fidel Castro)
Il utilise également une substitution de lettres : chaque lettre est codée par un chiffre ou un nombre. Ensuite la suite de lettres composant le message est décomposée en groupe de 5 blocs. Un code de 5 chiffres convenus entre les deux personnes sert de clé secrète. L’expéditeur additionne chaque code de cinq chiffres et sa clé en modulo10 (sans retenues).
Exemple : On veut coder Che, on choisit C=4 H=14 et E=9 et la clé 65784
On fait des blocs de 5 chiffres :
