===  CR de la réunion du 25 janvier 2012  ===

Présents: Hervé Milliard, Martine Bosc, Annie Broglio, Jean-Louis Maltret, Lionel Vaux

====  Public  ====


Cf. éditions précédentes : public de « vieux », plutôt matheux.


====  Thème  ====


Ce qu’on avait envoyé:

  Titre:
  Faut-il encore enseigner les mathématiques aujourd'hui ?
  
  Orateurs : (pressentis, ordre alphabétique)
  Pierre Arnoux, Laurent Beddou, Francis Loret, Jean-Louis Maltret,
  
  Accroche:
  Les mathématiques sont-elles utiles ? Enseignées tout
  au long du cursus scolaire, les mathématiques sont
  déroutantes ou fascinantes. A partir d'expériences pédagogiques
  et de travaux didactiques, des éléments de réponse à la
  question : comment enseigner et apprendre les mathématiques
  autrement ?


Choix du titre : parce qu’il est provocateur, et que dans le grand public, une bonne partie des gens répond non.

Titre changé par l’ASTS : Pourquoi enseigner les mathématiques aujourd'hui ?
Pas grave, on s’adapte.

Orateurs confirmés : Martine Bosc, Francis Loret, Hervé Milliard.

Ne pas se braquer sur l’accroche proposée, on construit un plan avec les orateurs.


====  Idées au fil de la discussion  ====

Hervé : applications spectaculaires des math

Martine : trucs intéressants à faire faire aux jeunes


Mettre en avant:
  * beau, amusant 
  * utile : donne des outils
  * rend « intelligent » (soulève un débat)


En milieu d’entreprise : les gens de formation scientifique analysent une situation complexe plus facilement.


Proposition de JL :
Pointer le problème : en quoi c’est formateur ? pourquoi l’enseigner ?
Et apporter les différences approches possibles.


JL : Aborder les choses du point de vue du débat citoyen (pas du débat de spécialiste).


Martine : comment l’enseignement a évolué, faire des maths autrement

JL : il faut préparer une réponse béton et argumentée à la question des « maths modernes ».

Trois volets :
  * plaisir (c’est beau ; expérimentation, simulation, modélisation ; recherche !)
  * utilité (maths et médecine, stats ; aide à la décision ; maths et société ; vote (!) ; ...)
  * être capable d’analyser un problème et d’y réagir (trier, analyser, conclure)


Martine :
  * pas que des proba / stats
  * de la géométrie (pour les plus jeunes) : raisonnement, logique, ...
    *   JL : aborder la contradiction avec l’irruption de l’informatique
  * faire des maths autrement (Hippo, MEJ, ...)


Parler de l’échec massif en maths et de leur usage (perversion) comme outil de sélection.

Lionel : Contradiction avec « ça rend intelligent » ?

Hervé : pas forcément : exemple des complexes tels qu’ils sont enseignés aujourd’hui au 
lycée (on sélectionne sans rendre intelligent).

La morale : éviter le débat sur les programmes.


Martine : même les élèves en difficulté peuvent prendre du plaisir à faire des maths, ce n’est pas réservé à une élite.

Martine : Comment enseigner les maths, ça commence par la formation des maîtres.


Proposition d’Hervé : autour de l’affirmation célèbre de Claude Allègre sur la chute des corps.


Martine : ne pas oublier primaire et collège.


Martine : montrer un exemple d’activité qui contribue à la culture générale (avec par exemple un aspect historique).


Hervé : mathématiques fascinantes : prévoir quelques minutes sur des exemples frappants (math et archi).


Annie : imaginer une journée sans mathématiques (utilité au quotidien).


====  Conclusions  ====

Plan : 
Une petite intro (Martine) : « Pourquoi enseigner les maths aujourd’hui ?, on est trois pour en parler. »
Ensuite, chacun traiterait un volet :
  * Francis : plaisir de faire des maths, de chercher, (de savoir que ça sert ?), support à la curiosité (ne pas se cantonner aux concours ni au périscolaire).
  * Hervé : et en plus, c’est utile, à des plans très variés, ancrage dans le concret, aspects citoyens, application dans la société, à articuler avec le précédent.
  * Martine : revient sur le « ça rend intelligent », le développement du raisonnement, de l’esprit critique ; l’évolution de l’enseignement, comment enseigner aujourd’hui.
Ça dure 1h, voire un peu moins, attention au timing (prévoir d’afficher l’heure).
Suit une séance de questions du public.

C’est Mathieu Orban de l’ASTS qui anime la conférence (annonce des intervenants, siffle la fin d’exposé, prend les questions).

Conseils de JL : 
Expliquer ce qu’on entend par « problème » ou « problématique », ce que les mathématiques résolvent.
Répartir quelques réponses prêtes aux questions pièges et/ou bêtes.
Ex:
  * l’usage comme outil de sélection
  * les maths modernes
  * baisse de niveau des effectifs, des exigences
  * question de l’échec
  * les tests et contrôles, le ressenti, faut-il en faire, comment?
  * comparaison avec l’enseignement à l’étranger
  * le volume horaire (plus de temps)
  * pourquoi les maths sont-elles la seule matière où tant de gens s’affirment fiers/contents de se dire nuls en math (JL)
  * prépas vs. fac, où vont les bons élèves
  * ...

À discuter par email.

Support d’exposé : diaporama, en profiter.


====  Note  ====

ASTS : Association Sciences, Techniques et Société.
Conférences grand public, plutôt réflexion qu’animation ou diffusion.